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Noƫlle Pujol

J'ai eu envie de jouer avec ce mot bien réel. De pouvoir le penser justement à cet endroit-là, à côté du groupe des animaux du Muséum. D'inventer un sens, qui sera le mien bien sûr, mais peut être pas seulement. Tenir compte de la rencontre de ce mot et le penser avec d'autres. Penser NANOOK avec Deleuze, Toynbee, Eisenstein3, y voir des analogies pour rendre possible le récit d'une histoire commune, une histoire de survivance.


 

 

 

Jean Rolin, L'homme qui a vu l'ours, éditions P.O.L., 2006, p 550.

2 Jean Luc Nancy et Jean Christophe Bailly, La comparution, Collection Christian Bourgois éditeur, 1991, p 53.

A l'occasion d'un entretien avec Robert Lewis Taylor du New Yorker Serguei Eisenstein déclarera : « Nous, les Russes, avons appris davantage de Nanook of the North que de tout autre film étranger. Nous l'avons usé à force de l'étudier. Ce fut, d'une certaine façon, nos débuts. »