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A bas la mort - les Straubs, Pavese et constellation
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Giorgio Passerone

1 G. Deleuze, Deux régimes de fous, textes et entretiens 1975-1995, édition préparée par D. Lapoujade, 2004 : « À propos des nouveaux philosophes et d’un problème plus général », p. 132.

2 « Je peux vous dire que La Belva c’est un défi. C’est le deuxième Dialogue que Pavese a écrit. Et dans ces temps-là, il ne pensait pas du tout à faire un recueil qui devait s’appeler les Dialogues avec Leucò. Dans sa dernière lettre – (25 août 1950) – qu’il a écrite à son ami Layolo la nuit avant son suicide, il lui dit : ‘ Si tu veux savoir ce que je suis devenu, relis La Belva… et une fois de plus j’ai eu raison’ On ne sait pas bien en quoi d’ailleurs… On avait commencé à le préparer avant que Danièle aille mourir en Vendée. J’ai eu envie de le tourner par fidélité à Danièle et aussi parce que, peut-être, le film parle un peu de Danièle, et pas seulement un peu ». Rencontres avec J.-M. Straub et D. Huillet, Éd. Beaux arts de Paris, p. 108-109.

3 Le leitmotiv du Chant de la Terre est constitué par une seule cellule de trois notes La-Mi-Sol qui s’inspire de la gamme pentatonique chinoise. On rappelle que Mahler composa sa lied-symphonie sur des textes de la Flûte chinoise – un recueil qui comprend quatre vingt poèmes, pour la plupart du VIIIe siècle, adaptés en allemand par Hans Betghe. Les cinq premiers lieder – « Chanson à boire de la douleur de la Terre », « Le solitaire en automne », « De la jeunesse », « De la beauté », « L’ivrogne au printemps » – suivent de près le texte de Betghe, tandis que la conclusion de « l’Adieu » fut écrite par Mahler lui-même. Cela se passait à Toblach dans les Dolomites, l’été 1908 : Mahler y séjourna à la suite d’une période endeuillée, d’anxiété et de chagrin (la mort de sa fille aînée, sa démission contrainte  de l’Opéra de Vienne, le diagnostic ultime de sa maladie). Cf. Henry-Louis de La Grange, Gustav Mahler, Seuil, 1984, p. 1120-1172.

4  « ‘Écoute, passant. Comme à un étranger je peux te dire ces choses. Ne t’effraie pas de mes yeux de fou.Tu vois ce mont ? C’est le Latmos. Je l’ai gravi tant de fois dans la nuit, quand il faisait plus noir, j’ai attendu l’aube entre ses hêtres. Pourtant il me semble ne l’avoir jamais touché’. ‘Qui peut dire avoir jamais touché ce près de quoi il passe ?’ » (sous-titrage de Jacques Bontemps et Bernard Eisenschitz).